Nom : Jones.
Prénom : Jackie Jane.
Sexe : Féminin.
Âge : Dix-neuf ans.
Nationalité : Américaine.
Pouvoir : Peut-on véritablement parler d'un pouvoir ? Eh bien, en tous les cas, Jackie Jane est dotée d'une capacité de guérison ainsi que de régénération. De ce fait, elle peut bien sûr soigner les blessures d'autrui et les siennes mais aussi, elle demeure tout à fait insensible aux maladies - malheureusement pas aux maux tels que les migraines et la nausée -, elle n'a jamais eu ni rhume, ni varicelle.
Cela ne la rend bien sur pas immortelle, elle aussi mourra un jour, comme chacun d'entre nous, à la différence près qu'elle sait qu'elle ne peut mourir que de vieillesse.
Psychologie :
Tous ceux qui connaissent Jackie Jane vous diront qu'elle d'une simplicité enfantine. Malheureusement, personne ne connaît vraiment Jackie car tous ne voient que ce qu'elle veut bien leur montrer.
De son éternel sourire que la joie paraît dessiner lui-même sur son visage aux étincelles espiègles qui illuminent son regard azuréen, tout l'être de cette jeune fille indique un bonheur de vivre implacable qui lui confère une énergie inépuisable, voire excessive pour son entourage qui n'arrive pas toujours à suivre son rythme effréné. Cela fait d'elle une personne bruyante, de celles qu'on reconnaît au loin dès qu'on entend un éclat de rire tonitruant, et elle n'est aucunement embarrassée d'être étrangement regardée de ceux que son exubérance étonne ou agace.
Chaleureuse, à peine fait-elle votre connaissance qu'elle vous serre dans ses bras comme certains ne le feraient qu'avec leurs amis les plus proches ; tactile, elle touche tout ce qui l'intéresse et aime sentir la présence des autres contre la sienne. Ne vous offensez donc point si elle se permet de promener ses doigts effilés dans votre chevelure ou caresser le tissu de vos vêtements, cela ne traduit qu'un intérêt particulier pour l'élément de vous sur lequel elle pose ses mains.
Du fait qu'elle accorde la plus grande importance à son amusement, elle ne réfléchit que très rarement et s'avère capable de dire les pires inepties qui soient ; de même, comme elle ne médite jamais l'impact de ses paroles, il lui arrive souvent de blesser quelqu'un sans même le vouloir et, surtout, sans s'en rendre compte après coup. Oh, elle s'excusera frénétiquement si vous lui expliquez ou qu'elle voit un air vexé ou attristé naître sur votre visage, mais cela ne l'empêchera pas de commettre la même erreur indéfiniment.
Une jeune fille avenante bien que sotte ; incapable d'autre sentiment que la joie, l'affection, l'amitié, toutes ces belles émotions qui, ensemble, créent lun être parfait de gentillesse ; c'est ainsi qu'elle apparaît aux yeux du monde.
Et pourtant, cela en ébahira plus d'un, il ne s'agit que d'une façade, d'une délicieuse façade qu'elle offre à tous comme une sucette à la fraise dont on savourerait le goût excessivement sucré. Pas qu'il s'agisse là d'un jeu vicieux de sentiments et de paraître comme chez certains admirables manipulateurs mais plutôt d'un bouclier d'enthousiasme et de bonté face à la dureté du monde.
D'une méfiance que personne n'imagine, si elle semble tout vous dire d'elle sans aucun tabou, elle ne vous dit en vérité rien du tout ; et ce qui se montre comme étant ses secrets les plus intimes ne sont que des détails de son existence ou des mensonges.
En même temps qu'elle sourit, qu'elle bouge, qu'elle sautille, elle surveille d'un œil soupçonneux qu'une malice feinte dissimule chacun des faits et gestes de ceux qui l'entourent ; elle prend garde à chaque intonation de voix, à chaque regard qui lui est lancé, à chaque sourire qui lui est adressé.
Elle accorde à tous une confiance factice pour masquer le fait qu'elle n'accorde sa confiance à personne ; elle fait de tous ses meilleurs amis pour cacher qu'ils ne lui semblent tous être que des prédateurs, voire des ennemis, qu'il faut garder à proximité de soi dans le but de mieux aviser leur attaque.
Aussi, malgré cette allure de jeune fille en pleine santé qu'elle doit à son pouvoir, Jackie Jane est une personne qui vit de manière pour le moins malsaine.
De par son don qui la protège de tout inconvénient physique, elle s'amuse depuis ses douze ans à expérimenter tout ce que le commun des mortels craint ; de la cigarette à l'héroïne, en passant par tous les alcools existants, elle a goûté à tout. D'ailleurs, comme elle ne se détache jamais de sa sucette au Coca-Cola, rares sont les moments où on peut la voir sans une cigarette coincée entre ses lèvres charnues.
Plus secrètement, elle s'est aussi prise d'affection - si l'on peut dire cela en ces termes - pour les drogues, particulièrement l'opium et l'héroïne qu'elle consomme régulièrement depuis cinq années, sans que cela n'apparaisse jamais sur son corps que rien ne peut meurtrir définitivement.
Expérimenter est une chose, consommer avec habitude en est une autre, certes ; néanmoins, l'Américaine trouve dans ces substances tabous un bonheur authentique qu'elle s'épuise de feindre à longueur de temps.
Physique :
Si l'on regarde Jackie Jane pour la toute première fois, il y a deux choses que l'on se voit obligé de remarquer en premier lieu.
Tout d'abord, son regard. D'un cérulé que le ciel des plus beaux jours mêmes lui jalouserait, il pétille d'une malice innocente, presqu'aussi candide que celles des jeunes enfants, parsemant ses prunelles en paillettes comme des étoiles à l'éclat iridescent dans un firmament sombre. On y lit une gentillesse et enthousiasme tels qu'il s'avère fort ardu de ne pas donner le bon Dieu sans confession à cette jeune fille qui ne semble avoir pour tout défaut qu'une trop grande énergie - ainsi qu'une certaine stupidité mais il faut passer un peu de temps avec elle pour s'en rendre compte.
Ensuite, son sourire. Étirant perpétuellement ses lèvres charnues, à la coloration rosée accentuée par la couche de gloss qu'elle y met toujours, il dévoile une rangée de dents à la blancheur éclatante, de celle que l'on connaît plutôt aux fameuses stars hollywoodiennes. Pourtant, contrairement à ces dernières, on voit tout de suite que ce sourire est sincère de bonté, de joie et sa seule vue ne peut que nous réchauffer le cœur dans nos pires moments.
Si l'on s'intéresse plus particulièrement à elle, on remarque que les traits de son visage tanné se caractérisent par une certaine rondeur, aussi bien reste d'une enfance qu'elle ne se résoudra sans doute jamais à abandonner que par une gourmandise assumée. Autour de ce faciès chuterait des mèches aux boucles flavescentes et bondissantes si Jackie Jane ne préférait pas rassembler ses cheveux en une queue de cheval ou un chignon négligé - "Les cheveux, ça te va dans les yeux, ça te tient chaud, ça tient en place, en gros, ça fait chier".
Sa silhouette se dessine en de sinueuses courbes dues à sa poitrine généreuse, qu'elle exhibe incessamment sans intention sensuelle, et ses hanches larges, naturelles mais accentuées, une fois de plus, par sa gourmandise ; et se termine en de longues jambes aux cuisses un peu trop volumineuses à son goût.
Toujours habillée légèrement - car c'est plus pratique pour bouger comme elle aime à le faire -, elle offre à tous une vue sur son ventre dénudé par une chemise nouée juste au-dessus de ses seins, encore plus apparente de par le fait qu'elle est souvent comprimée ; et sur ses jambes seulement couvertes par une mini-jupe ou un mini-short. Toujours habillée de couleurs vives et bigarrées - car cela correspond à son personnage -, on peut l'apercevoir d'assez loin.
En conclusion, son apparence-même montre une joie de vivre et une chaleur qui lui permet de se faire fort aisément des amis. Porterait-elle donc son masque au point d'en avoir fait sa vérité... ?
Histoire :
« Ma chérie, j’ai acheté des paquets de sucettes au Coca, viens donc en prendre une, toi qui m’as fait tout un cirque pour que j’aille en chercher. »
Jackie Jane n’hésita pas une seule seconde. Elle sortit de sa chambre en courant et dévala les escaliers pour se précipiter dans la cuisine où sa mère l’attendait, un mince sourire aux lèvres et une sucette à la main. Sucette que la petite fille s’empressa de lui arracher pour la déballer avec une impressionnante dextérité et pousser dans ses lèvres, poussant un soupir d’aise tandis que le goût sucré commençait déjà à taquiner ses papilles.
« Merci,
mommy, t’es la meilleure !, s’exclama t-elle joyeusement.
-Oui, je sais, rit la susmentionnée en ébouriffant les cheveux blonds de sa progéniture. Et si tu t’asseyais ? Il faut que je te dise quelque chose. »
Voyant soudain sa mère devenir d’un sérieux inquiétant, la fillette s’exécuta et attendit que son aînée prît la parole, la dévisageant de ses grandes prunelles cérulescentes.
« Dis-moi, est-ce que tu t’es déjà rendue compte que quand tu t’égratigne ou te cogne, ton bobo guérit très vite ? »
Elle hocha frénétiquement la tête comme elle voyait tout à fait de quoi sa mère voulait parler. En même temps que cela l’intriguait, elle en profitait grandement pour provoquer des bagarres avec ses camarades, des bagarres dont elle ne craignait de toute manière pas les conséquences au vu de cette étrange capacité.
Comprenant qu’elle obtiendrait enfin l’explication de ce phénomène, un sourire naquit sur ses lèvres qui enlaçaient le bâton de sa friandise favorite.
« C’est parce que tu as un pouvoir. »
Entendant ce mot plein de significations pour son âme candide, ses yeux s’écarquillèrent et s’illuminèrent d’un ébahissement enchanté.
Un pouvoir ? Elle avait un pouvoir ? Cela voulait-il dire qu’elle était plus forte que les autres, qu’elle devrait sauver le monde comme Superman ?
« Tu as un pouvoir de guérison, c’est pour ça que tes bobos ne sont jamais graves et que tu n’es jamais tombée malade.
-C’est trop bien ! »
Son enthousiasme mourut pour se muer en angoisse silencieuse quand elle comprit que son interlocutrice ne le partageait point. Si elle ne trouvait pas ‘‘trop bien’’ le fait qu’elle eût un pouvoir, peut-être était car celui-ci représentait en vérité un danger pour elle. Ainsi traduisait-elle cette austérité, et cette annonce qui, quelques secondes auparavant, l’avait remplie de bonheur la faisait maintenant trembler d’une crainte naissante.
« J’ai un pouvoir, moi aussi ; ton père avait un pouvoir ; et ton frère aussi. »
A l’évocation de son grand frère, la tristesse assombrit le faciès à la rondeur typique de l’enfance de Jackie Jane. Il lui vint inopinément à l’esprit que son pouvoir à lui avait pu être la cause de sa mort. Allait-elle mourir de ce pouvoir, elle aussi ?
« Les gens comme nous, qui ont des pouvoirs, ne sont pas comme les autres. Ce monde est très dangereux pour nous, ma chérie. Ce monde
est très dangereux pour chaque être humain. Ici, un sourire cache les plus mauvaises intentions, tu ne dois faire confiance à personne, ne te montrer à personne. Tout le monde cache ce qu’il est et tu dois faire pareil, surtout toi. Crée-toi un masque, n’importe lequel, et porte-le toujours. Tu me comprends ?
-Oui,
mommy. »
Il s’agissait là d’un mensonge. La pauvre Jackie Jane ne comprenait rien à ces paroles mais elle était certaine qu’une fois plus grande, elle s’en souviendrait, comprendrait et ferait ce que sa mère lui disait de faire.
*
« Les gens comme nous, qui ont des pouvoirs, ne sont pas comme les autres. Ce monde est très dangereux pour nous, ma chérie. Ce monde est très dangereux pour chaque être humain. Ici, un sourire cache les plus mauvaises intentions, tu ne dois faire confiance à personne, ne te montrer à personne. Tout le monde cache ce qu’il est et tu dois faire pareil, surtout toi. Crée-toi un masque, n’importe lequel, et porte-le toujours. »Alors qu’elle scrutait son reflet dans le miroir, pensant à cette meilleure amie dont elle venait tout juste de découvrir la trahison, Jackie Jane se souvint de ces paroles.
Maintenant qu’Anna, celle qu’elle croyait sa soeur de coeur, avait dévoilé son secret à toute l’école ; maintenant que tous ceux qu’elles côtoyaient au quotidien savaient qu’elle était une humaine génétiquement modifiée ; maintenant qu’ils la dévisageraient tous comme une bête de foire ; elle comprenait le conseil de sa mère et s’apprêtait enfin à l’appliquer, après toutes ces années.
« Un masque, n’importe lequel... Je vais créer mon masque en ton honneur, grand frère, parce que toi, tu n’as pas vécu assez longtemps pour avoir besoin de t’en créer un. Je ferai semblant d’être joyeuse comme tu l’as été pour de vrai, grand frère. »
*
Née de deux humains génétiquement modifiés à New-York, il paraît tout à fait normal que Jackie Jane se trouve elle aussi dotée d’un pouvoir.
Malheureusement, elle ne connaît de cette famille que sa mère et son frère aîné de deux ans, Alfred, son père ayant disparu peu après sa naissance. Sa mère lui apprendra qu’il a été kidnappé par des scientifiques désireux de l’étudier et qu’il est mort des expériences qu’ils lui ont fait subir.
Quant à Alfred, qu’elle aimait presqu’au point de le vénérer, qui la protégeait et chouchoutait comme la plus précieuse des princesses, il a été tué par un homme que la peur a rendu plein de haine après l’avoir vu cracher du feu par accident, lorsqu’il n’avait que neuf ans.
Quelques mois avant son arrivée à Edola, c’est sa maternelle, seule famille qui lui restait, qui passe de l’autre côté du miroir, percutée par une voiture dont on n’a jamais retrouvé le conducteur. C’est cet évènement qui décide la jeune fille à se réfugier, ne voyant plus de raisons de se donner tant de mal à se fondre dans une masse qu’elle craignait.
Que penses-tu du forum ? Trop de fautes, pas asez de lignes ; mais sinon, il promet ^w^.
Comment l'as-tu connu ? Une pub' sur je sais plus quel forum.
Quelle est ta fréquence d'activité ? Je suis plutôt active mais tout dépend de mon inspiration et de ma motivation.
Quel est ton niveau rp ? Je dirais qu'il est assez bon mais c'est à vous d'en juger.
Codes :
Validé et Validé(par Wayän).
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Sujet: "Ouais, je m'appelle Jackie Jane mais... Appelez-moi Jackie-chan !" 
Mer 31 Aoû - 14:52
